Non, je ne parle pas des numéros des deux derniers renforts du ehc visp… mais bel et bien de notre passage de la Savoie à l’Isère. Comme l’a écrit Amaël, nous rentrons donc dans le pays des ravioles, des noix, mais également celui qui a vu grandir Mamie, et où Anaïs est venue passer une partie de ses vacances d’été...
Après une pause réconfortante à Coublevie chez Mariette, Patrick, Thomas et Lucie, nous voici donc pour quelques jours à St-Antoine L’Abbaye. Philippe (le cousin d’Anaïs) et Monika nous accueillent et nous font un petit tour de la propriété. L’endroit est magique, chargé d’histoire, avec à quelques centaines de mètres de là, l’imposante Abbaye que nous ne manquons pas d’aller visiter. C’est là que Papi et Mamie se sont mariés et c’est également à l’Arche que Nana a suivi sa formation de réflexologie..
Quel pays de Cocagne tout de même… Dans son exploitation à taille humaine, Philippe fait pousser essentiellement des noix, des fraises et des céréales. Mais on y trouve aussi des pêches de vigne, des pommes, des châtaignes, des raisins, des pommes de terre, et sûrement encore plein d’autres choses. Et le tout en Bio !! Sa ferme est agréablement rénovée et située, on est entouré de poules qui gambadent en liberté, de l’affectueuse Chantilly et du vif Noisette… C’est beau, c’est bon, et c’est ressourçant… mais après 2h de désherbage, c’est aussi chaud et fatigant… Ah..., ces citadins à la campagne...
Philippe n’est pas avare en explications sur ses choix sur son domaine, du pourquoi du bio, de l’importance des sols vivants, sur l’équilibre subtil et précaire qu’il faut trouver en tant qu’exploitant de la nature. Entre innovation et conservatisme aussi… Le tout dans un monde au climat changeant, nous arrivons d’ailleurs en plein phase caniculaire où des températures inédites sont annoncées pour un 15 août. C’est donc aussi ça, le métier de la terre : être humble, rester connecté à la terre et ne pas compter ses heures…
Nous lançons idéalement notre périple en milieu agricole qui nous verra bientôt découvrir de nouvelles facettes de la vie... et de nous-mêmes...
Ah st antoine, belle bourgade, belle paix, bisee pascal
Laurent, ça me fait très plaisir que tu découvres le pays de mon enfance, les paysages, mes sœurs aînées, la vie à la campagne. Certes beaucoup de choses ont changé depuis mais la vie y est toujours aussi dépendante des conditions climatiques, c'est ainsi dans le monde agricole...
J'admire ceux qui y travaillent, composer avec le dérèglement climatique va devenir de plus en plus compliqué.
Ressourcez vous bien au contact de la terre !
Mamie